Tout au long de notre vie, nous sommes confrontés à de nouvelles situations et acquérons de nouvelles connaissances qui nous permettent de nous adapter à de nouveaux contextes.

Mais comment apprenons-nous ?

Les chercheurs qui travaillent sur ce sujet depuis le milieu du 20ème siècle, ont proposé des explications différentes des processus mis en œuvre dans l’apprentissage.

Différents courants se succèdent, s’opposent ou se complètent dans leur approche.

On va essayer d’y voir plus clair ensemble.

1- Le behaviorisme

Les premières théories ont mis en avant le rôle du comportement des individus en situation d‘apprentissage (Watson, 1972).
Fechner compare, lui, l’individu à une « boîte noire », dont on ne sait ce qui se passe à l’intérieur mais dont on peut prévoir les réactions en apprentissage.

L’apprentissage n’étant pour les behavioristes qu’une modification durable des comportements résultant d’un entrainement spécifique, il s’agit donc de provoquer les bons stimuli chez les apprenants pour déclencher le dit apprentissage.
Cet apprentissage doit se faire par pallier et par répétition pour s’assurer que les notions étudiées sont intégrées de façon progressive.

Le formateur a, dans cette approche béhavioriste, un nombre d’outils à sa disposition pour assurer l’efficacité de son approche : les exercices progressifs, les quiz, les jeux éducatifs.

2- Le cognitivisme

Le cognitivisme (ou rationalisme) naît en même temps que l’Intelligence Artificielle (Miller & Bruner, 1956).

Il vient en contrepoint du behaviorisme. L’apprentissage ne peut être limité à un enregistrement conditionné, mais doit plutôt être envisagé comme nécessitant un traitement complexe de l’information reçue. La mémoire possède une structure propre, qui implique l’organisation de l’information et le recours à des stratégies pour gérer cette organisation (Crozat, 2002).

Pour les cognitivistes, le cerveau humain ressemblerait à un ordinateur : il emmagasine des connaissances et les convoque au besoin pour résoudre des problèmes. La connaissance n‘est acquise que lorsque l’apprenant sait utiliser une compétence acquise.

Dans cette approche, le formateur a surtout un rôle de guide et de médiateur. Il doit favoriser l’interaction, les expériences et la mise en œuvre. 

3- Le constructivisme

Contrairement aux behavioristes, les constructivistes considèrent que chaque individu construit sa propre réalité passée aux filtres de la perception de ses expériences passées.

L’acquisition de connaissances ne se réalise pas par simple empilement mais passe par une réorganisation de conceptions mentales précédentes.

Pour Piaget (1975), l’individu intègre les nouvelles connaissances dans un corpus existant (l’intégration) et adapte ses savoirs selon les variations externes qu’il ne parvient pas à assimiler (l’adaptation).

Selon Doolittle (1999), certaines conditions sont nécessaires pour une pédagogie constructiviste :

1- Présenter aux apprenants des situations d’apprentissage les plus proches de celles rencontrées dans la vie courante
2- Donner le sens des apprentissages (mise en contexte)
3- Evaluer de façon très régulière les apprentissages
4- Revoir les contenus et présenter selon différentes perspectives
5- Favoriser les échanges entre pairs
6- Permettre à chacun d’être responsable de ses apprentissages

Le digital parait être adapté à cette approche puisqu’il permet à chacun de se former selon son rythme et en autonomie (apprentissage asynchrone). Il peut également favoriser l’apprentissage au sein d’une communauté de pairs.

Conclusion

Le digital vient élargir les possibilités de proposer une formation enrichie en permettant de varier les supports, les approches (présentiel et distanciel), en favorisant les échanges entre pairs au sein de communautés, et en offrant à chacun de se former à son rythme (asynchrone) et de s’autoévaluer très fréquemment pour être acteur de sa formation.

Chez Chaptr, nous proposons des parcours de micro-formation digitale qui permettent des mises en situation ludiques et efficaces grâce à des formats variés, comme la vidéo, le podcast, les quiz, etc. Chaque jour, les apprenants reçoivent un contenu d’une quinzaine de minutes maximum et ce séquençage de l’information permet une meilleure rétention mémorielle tout en se glissant parfaitement dans des emplois du temps chargés ! 

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